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L'histoire de trois années d'études

30 juin 2012

Désillusion

Mes notes n'allaient pas trop mal. J'arrivais à avoir des 15 en dissertations notamment. En géographie également mais, je ne comprenais pas pourquoi j'avais telle note. Et cela me faisait peur. C'est pourquoi au deuxième semestre j'ai changé d'orientation et je suis allé en histoire, et je n'ai eu que des cours d'histoire.

Je l'avais mérité en faite. J'avoue qu'au début j'avais eu du mal, notamment avec l'orthographe et la méthodologie. Mais avec un peu plus de rigueur et de travail, j'ai su validé mon premier semestre avec la meilleure note en histoire contemporaine au partiel. Ma première et grande fierté. J'étais vraiment heureux en janvier 2010. En plus, pour associer cette victoire, à la veille du nouvel an, j'avais vu que mon ex, qui m'avait plaqué pour un autre, bah vient de le larguer. Et le pire, c'est qu'elle est venue m'en parler, comme quoi son copain voulait faire l'amour avec elle tout les soirs alors qu'elle veut dormir. Elle me sort des phrases comme "plus ça va plus je le déteste". Ca été une grande joie pour moi de voir ça. L'année 2009 s'était très bien terminée depuis l'obtention du bac.

Et oui, je suis un peu comme ça, quelqu'un qui aime souhaiter le malheur des autres. Je ne suis pas un ange, mais un être humain, tiraillé entre ma gentilesse et ma douceur que j'accorde aux personnes que j'aime et mon esprit revenchard visant la destruction de mes ennemis.

Je pense que c'est à cause de ça que j'ai pu connaître mes désillusions sur la fac.

En allant en histoire, je découvre une promo... différente. C'est comme si toutes les vices humaines y étaient concentrées. Je découvrais des gens malsains. Je me suis demandé ce qu'ils faisaient en histoire. Je sais que dans cette promo, quand je disais que j'aimais l'histoire, on me prennait pour un fayot. Je sais que dans cette promo, des rumeurs circulaient et comme on était une petite promo, les rumeurs circulaient très vite. J'ai vu des gens qui n'ont pas hésité à tricher (exposé pompé sur internet notamment). Il est assez frustrant de voir ça lorsqu'on a beaucoup travaillé en bibliothèque. Ce qui m'a vraiment énervé par contre, c'est quand ils ont dit que le groupe était un groupe de bourges. Ca,ça m'a vraiment énervé. Je ne suis pas un mec gâté par le pognon, je ne suis pas quelqu'un qui peut se permettre d'acheter un iphone. Je ne suis pas quelqu'un qui peut se permettre d'aller au cinéma une fois par mois. Pour qui se prennaient-ils pour juger ainsi ?

Mais le pire, ça été l'embrouille avec les gens de mon groupe. Je ne supportais plus d'être associé à un groupe détesté par toute une promo. Alors je me suis embrouillé avec eux, essentiellement à cause des conversations FB. Ahhh FB... on ferme megaupload mais pas FB ... . Vive la logique. L'un peut détruire la vie d'un artiste, l'autre peut détruire la vie d'un humain. Mais le FBI préfère sauver un artiste, qu'un humain, qui peut être un artiste... enfin bon.

Je savais que j'attirais la jalousie, car certains dans le groupe aimaient comparer les notes. Et soudain, parce que j'avais des bonnes notes aux partiels du deuxième semestre, et parce que j'avais validé toutes mes matières, ils devenaient gentils, flatteurs, mais de façon très exagérés au point d'en vomir.

Mais en S2, je me suis rapproché d'une personne qui allait embellir ma vie et me donner la motivation de continuer vers mon rêve.

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30 juin 2012

Un bon départ ?

Je venais d'arriver à l'université de C., une université de province. A la base, je venais d'avoir le bac S en candidat libre. Ma vie ne m'a jamais gâté depuis la naissance. Et même durant mes années de licence, j'en ai vu... des choses.

Bref, j'étais étudiant en géographie, et je suivais des cours en histoire. Comme j'avais vécu une année de solitude, je voulais à tout prix rencontrer des personnes, avancer dans ma vie. J'avais plein d'espoir concernant la vie d'étudiant. Et les premiers mois, je me suis vraiment senti bien... mais de façon horrible également.

Déjà, d'un point de vue de mes études, j'étais plus épanoui dans mes cours d'histoire que dans mes cours de géographie. Je n'ai jamais autant apprécié les cours, les études. Je n'avais qu'une envie : réussir, briller. Je savais déjà que je voulais aller plus loin qu'une simple licence, et même plus loin qu'un master. Je voulais devenir historien. "Voulais" ? Pourquoi dois-je le dire à l'imparfait ? ... Ce rêve est encore d'actualité.

 

Niveau rencontre, j'avais rencontré mes aînés, des tuteurs qui m'ont beaucoup aidés avec leur précieux conseil. Je voulais les voir pour deux raisons. D'une part, je venais d'un bac S, et les rédactions littéraires n'étaient pas mon trucs, notamment la méthodologie. D'autre part, je voulais un peu sociabilisé avec des personnes proches de mon âge. En ce début d'année universitaire de 2009/2010, je préférais fréquenter des personnes de mon âge ou âgées. Je sentais que je n'avais pas trop ma place parmi les personnes qui ont ne serait-ce qu'un an de moins que moi, autrement dit, la promo.

Ahhh, cette promo. Je crois que c'est la meilleure promo auquelle je suis tombé. Est-ce de l'ironie au vu des évènements qui vont suivre ? En tout cas, je suis tombé dans un groupe. C'était un très bon groupe de travail, je dirais même le meilleur de la promo. Mais il y avait des parties sombres. Personne ne se connaissait dans le groupe. Le problème, est que dans le groupe, il y avait une tête de turc, et tout le monde s'en prennait à lui... y compris moi. On avait découvert son penchant lourd pour les filles. Pour lui la fac était synonyme de plan cul. Sauf que contrairement à d'autres, lui il échoue et se ridiculise au point d'être la risée de toute une fac, cette dernière étant une fac avec peu d'étudiants. Tout se sait à l'université de C.

Mais je regrette, vraiment je regrette mon comportement. Ce n'était pas digne de mes principes et de mes valeurs. J'ai toujours été la tête de turcs au collège, parce que j'avais des bonnes notes, et parce que je ne voulais pas rentrer dans le délire wesh-racaille, et au lycée, parce que je n'avais pas de brillantes notes, et parce que j'avais peu d'amis. Comme en plus je tombais sur des mauvaises classes avec des mauvaises personnes... . On aurait dit que je refoulais ma frustration sur ce type à la fac.

Là, tout les coups ont été lancés, y'en a un dans le groupe qui se faisait passé pour une fille et il l'a fait pleuré. Y'en a une autre qui n'arrêtait pas de lancer des piques. Puis il y avait ce groupe FB de conversation où à part des cours, on discutait de lui. Ahhhh mon côté malsain. Non, honnêtement je n'en suis vraiment pas fier. Et même aujourd'hui je regrette.

 

 

 

30 juin 2012

Happy end II

J'ai toujours aimé commencer les histoires où l'on voit déjà la fin...

Cela fait depuis plus d'un mois que j'ai fini ma licence d'Histoire. Me voilà prêt pour un autre départ en master... d'Histoire dans une grande université. Par contre, en y repensant, il s'est passé beaucoup de choses en trois ans. Il y a surtout eu des bas, mais au final, j'ai pu vaincre, sortir victorieux de tous ces problèmes. Je me sens situer au dessus de tout. J'ai sacrifié beaucoup de choses pour arriver là où je suis. Mais ces sacrifices n'ont été nullement vaines.

J'ai toujours été fasciné par l'Histoire, par les grands personnages. Leur propre vie ont été riches et intéressantes. Je sais que je ne serai sans doute pas une personne qui marquera son nom dans l'Histoire, mais je sais que mon passé personnel m'a forgé et m'a ammené là où je suis.

Je vais raconter la vie de mes trois années de licence et, si elle voit une fin heureuse, c'est parce que j'avais touché le fond, mais je me suis relevé de façon honorable et dans mes principes et dans mes valeurs... .

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