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L'histoire de trois années d'études
30 juin 2012

Un bon départ ?

Je venais d'arriver à l'université de C., une université de province. A la base, je venais d'avoir le bac S en candidat libre. Ma vie ne m'a jamais gâté depuis la naissance. Et même durant mes années de licence, j'en ai vu... des choses.

Bref, j'étais étudiant en géographie, et je suivais des cours en histoire. Comme j'avais vécu une année de solitude, je voulais à tout prix rencontrer des personnes, avancer dans ma vie. J'avais plein d'espoir concernant la vie d'étudiant. Et les premiers mois, je me suis vraiment senti bien... mais de façon horrible également.

Déjà, d'un point de vue de mes études, j'étais plus épanoui dans mes cours d'histoire que dans mes cours de géographie. Je n'ai jamais autant apprécié les cours, les études. Je n'avais qu'une envie : réussir, briller. Je savais déjà que je voulais aller plus loin qu'une simple licence, et même plus loin qu'un master. Je voulais devenir historien. "Voulais" ? Pourquoi dois-je le dire à l'imparfait ? ... Ce rêve est encore d'actualité.

 

Niveau rencontre, j'avais rencontré mes aînés, des tuteurs qui m'ont beaucoup aidés avec leur précieux conseil. Je voulais les voir pour deux raisons. D'une part, je venais d'un bac S, et les rédactions littéraires n'étaient pas mon trucs, notamment la méthodologie. D'autre part, je voulais un peu sociabilisé avec des personnes proches de mon âge. En ce début d'année universitaire de 2009/2010, je préférais fréquenter des personnes de mon âge ou âgées. Je sentais que je n'avais pas trop ma place parmi les personnes qui ont ne serait-ce qu'un an de moins que moi, autrement dit, la promo.

Ahhh, cette promo. Je crois que c'est la meilleure promo auquelle je suis tombé. Est-ce de l'ironie au vu des évènements qui vont suivre ? En tout cas, je suis tombé dans un groupe. C'était un très bon groupe de travail, je dirais même le meilleur de la promo. Mais il y avait des parties sombres. Personne ne se connaissait dans le groupe. Le problème, est que dans le groupe, il y avait une tête de turc, et tout le monde s'en prennait à lui... y compris moi. On avait découvert son penchant lourd pour les filles. Pour lui la fac était synonyme de plan cul. Sauf que contrairement à d'autres, lui il échoue et se ridiculise au point d'être la risée de toute une fac, cette dernière étant une fac avec peu d'étudiants. Tout se sait à l'université de C.

Mais je regrette, vraiment je regrette mon comportement. Ce n'était pas digne de mes principes et de mes valeurs. J'ai toujours été la tête de turcs au collège, parce que j'avais des bonnes notes, et parce que je ne voulais pas rentrer dans le délire wesh-racaille, et au lycée, parce que je n'avais pas de brillantes notes, et parce que j'avais peu d'amis. Comme en plus je tombais sur des mauvaises classes avec des mauvaises personnes... . On aurait dit que je refoulais ma frustration sur ce type à la fac.

Là, tout les coups ont été lancés, y'en a un dans le groupe qui se faisait passé pour une fille et il l'a fait pleuré. Y'en a une autre qui n'arrêtait pas de lancer des piques. Puis il y avait ce groupe FB de conversation où à part des cours, on discutait de lui. Ahhhh mon côté malsain. Non, honnêtement je n'en suis vraiment pas fier. Et même aujourd'hui je regrette.

 

 

 

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